Il est indéniable que les enfants apprenant le français en classe oublient facilement des structures même très simples. C’est pourquoi il est important de donner aux élèves l’occasion de les produire en contexte et d’y revenir systématiquement. Or, on ne peut pas le faire toujours de la même façon sinon on risque que la monotonie et l’ennui s’installent. D’où l’idée que nous aimerions vous proposer aujourd’hui : révisons et faisons parler les enfants dans un contexte un peu plus exotique de voyages autour du monde !

Voici donc un exemple d’une séquence tirée de notre pack « Voyages autour du monde » conçu pour les enfants à partir de 7 ans (cliquer ici pour voir le pack en question : https://shop.petitsfrancais.com/en_US/p/VOYAGES-AUTOUR-DU-MONDE/65. L’objectif général du pack est de reprendre des structures / phrases utiles du point de vue de la communication que les enfants sont censés connaitre mais qu’ils ont besoin de pratiquer (aussi bien à l’oral qu’à l’écrit) dans un contexte motivant de voyages. Qui plus est, ils ont l’occasion de découvrir quelques pays du monde entier et des symboles culturels qui s’y rattachent.

VOIR LE FICHIER LA POLOGNE – VOYAGE AUTOUR DU MONDE.PDF JOINT CI-DESSOUS

Et voilà, on a fait parler les enfants, ils ont découvert un nouveau pays, ils ont posé des questions, enregistré un mini reportage et se sont bien amusés (on l’espère !).

Mais notre voyage autour du monde ne fait que commencer… Il y a encore 7 autres pays à découvrir de la même façon mais avec à chaque fois un nouveau vocabulaire et de nouvelles occasions de parler dans un contexte exotique et motivant de voyages !

Et attention, le pack complet « Voyages autour du monde » contient des jeux en plus :

Dobble de 7 pays (pour inciter à parler en faisant des phrases)

Mémorette (jeu de mémoire et d’observation faisant appel aux structures, aux images et aux informations des 8 pays mélangés)

ainsi qu’une chanson grâce à laquelle vos élèves n’auront plus aucun mal à retenir la conjugaison du verbe « aller » !

Servez-vous !

https://shop.petitsfrancais.com/en_US/p/VOYAGES-AUTOUR-DU-MONDE/65

Notre expérience dans l’enseignement du fle aux enfants montre que chaque  méthode a ses limites. Même si un manuel propose une progression en spirale, il n’y a jamais suffisamment d’activités ludiques pour faire parler les enfants. Certes, en travaillant avec une méthode, ils acquièrent du vocabulaire, ils exercent leur compréhension orale et écrite mais manquent souvent d’occasion d’employer ces acquis dans une communication, ne serait-ce que très simple. Si l’enseignant ne complète pas cette lacune en proposant des activités « en plus » par rapport au manuel, l’écart entre ce qu’un élève sait comprendre et ce qu’il sait dire risque de se creuser.

Voilà pourquoi nous avons conçu des supports et des jeux voire un programme de cours pour pallier ce manque et rendre la tâche de l’enseignant plus facile. Le programme « Les Polyglottes » se propose non pas d’être « concurrentiel » mais complémentaire par rapport aux méthodes classiques existant sur le marché (comme Les Loustics par exemple). Divisé en 5 packs : la maman Agathe, le papa Martin, le fils Anthony, le fils François et leur ami sympa : l’extraterrestre Marc, il est destiné aux enfants de 6 à 11 ans ayant déjà des connaissances de base en français, mais qui ont besoin de s’entrainer à parler. On peut également le réaliser dans un groupe totalement débutant (surtout avec les enfants de 9-11 ans) en veillant à consacrer suffisamment de temps pour introduire des contenus lexicaux.

Les Polyglottes misent sur la prise de parole et le jeu. Nous proposons par le biais de ces 5 packs une progression réfléchie, des activités ludiques soigneusement décrites, des jeux prêts à imprimer, le tout conçu dans le but d’amener les élèves à parler en faisant des phrases. On les incite beaucoup à jouer des mini échanges (questions – réponses ; mini dialogues). Chaque pack traite en spirale : la présentation, la description physique, les verbes d’action, les animaux, les habits, les aliments, le temps qu’il fait, les jours de la semaine, les émotions et les états, les saisons de l’annee et les parties du corps (ces deux derniers uniquement dans le Pack Extraterrestre).

Grâce aux Polyglottes vos élèves vont  :

Bref, BEAUCOUP BEAUCOUP PARLER !

Les 5 packs seront régulièrement complétés par d’autres supports de la série Les Polyglottes afin de répondre au besoin d’outils ludiques favorisant la prise de parole en classe de fle pour enfants.

Ceux qui enseignent aux enfants une langue étrangère ont certainement bien compris que l’introduction de la grammaire devrait se faire d’une façon presque inaperçue. On n’en parle pas, on en fait entre-temps pour ainsi dire. Pour les enfants qui commencent leur aventure avec le français on fait souvent mémoriser, notamment par le biais de chansons rimées, des phrases toutes prêtes avec une structure grammaticale en relief (voir notre pack Chansons https://shop.petitsfrancais.com/en_US/p/Chansons-CD-1-EVEIL-A-LA-LANGUE-/44 ). Comme un petit enfant ne maitrise pas de notions abstraites, on ne lui explique pas de règles, pour éviter de l’exposer à l’échec et de l’ennuyer. L’enfant est dans le concret et c’est par le concret qu’il retient le mieux.
Pour enseigner aux enfants à conjuguer consciemment les verbes, on n’a qu’à … les faire jouer. Nous vous proposons des jeux très simples et bien connus mais élaborés exprès pour le cours de fle. Leur but : amener les enfants à mémoriser des verbes conjugués et à utiliser ceux-ci dans un contexte. Ce contexte est créé grâce aux images utilisées qui font référence aux objets connus de l’enfant (jouets, vêtements, aliments, animaux etc).
Mais comment faire conjuguer sans évoquer la notion de pronoms sujet ? Et bien, il suffit de les « montrer » : par exemple le pronom « je » sera représenté par un dessin de la brebis qui montre elle-même, pour dire « tu », la brebis s’adresse à un animal, etc … Comme les enfants connaissent déjà les phrases: je vais à Disneyland, à Paris, à la montagne, introduites auparavant, c’est très facile pour eux de comprendre, en voyant les images des personnages dans ces différents endroits , qu’il s’agit du même verbe. Ils vont saisir aussi et imiter la prononciation à condition d’entendre le modèle plusieurs fois.
Pour comprendre et mémoriser différentes formes grammaticales, les enfants ont donc besoin de nombreux jeux avec des exemples simples et lisibles servis par le biais de supports complets, variés et ludiques ainsi que d’un enseignant qui par son charisme et son expressivité saura retenir leur attention et faire comprendre le sens des activités.

Enseignez-vous le français aux enfants (6+)? Souhaitez-vous introduire la conjugaison des verbes « être », « aller » et « avoir » d’une façon intéressante et surtout efficace? Aimeriez-vous avoir à votre disposition des jeux réutilisables, prêts à l’emploi avec des idées très précises d’activités? Nous avons quelque chose pour vous! Dans notre boutique en ligne vous pouvez télécharger des packs complets grâce auxquels vos élèves maitriseront la conjugaison de ces trois verbes sans problème !

Cliquer ici pour voir les packs en question :

pour le verbe ETRE : https://shop.petitsfrancais.com/en_US/p/FLE-PRECOCE-PACK-3/52

pour le verbe AVOIR : https://shop.petitsfrancais.com/en_US/p/FLE-PRECOCE-PACK-4-/48

pour le verbe ALLER : https://shop.petitsfrancais.com/en_US/p/FLE-PRECOCE-PACK-5-/49

La Brebis Sophie et le Chien Julien, les personnages de cours de français pour les enfants de 2 à 8 ans, adorent l’aventure et les nouveaux amis. Si vous travaillez avec tout petits, n’hésitez pas à inviter Sophie et Julien dans vos cours et à proposer quelques activités avec eux.

Présentez les photos ci-jointes en racontant une petite histoire:

Histoire photos:

Bricolage:

On donne à chaque enfant une petite corde et de petits morceaux de pailles en couleurs découpées. Chaque enfant devrait avoir l’occasion de demander: un morceau rouge, svp, un morceau jaune, svp…

On peut réviser ainsi les couleurs, les chiffres + la structure: « J’ai 12 bijoux, il y a 3 bijoux rouges », etc.. Par la suite on prépare les colliers ?

Scène:

Sophie est belle et elle va aller au théâtre. Julien est jaloux car il n’a pas de collier…

Il est temps maintenant de consoler le chien et de lui préparer aussi un beau collier.

Allez, Julien, ne sois pas triste. On va te faire un collier à toi aussi!

Bricolage:

On donne à chaque enfant un petit morceau de papier sous forme de collier. On prépare de petites images des mots à réviser selon les besoins du cours. Chaque enfant devrait avoir l’occasion de demander des images: « Des frites, svp, une voiture, svp… ». On les colle sur le collier et le collier pour le chien est prêt!

A vous de jouer!

Et n’hésitez pas à nous laisser un petit commentaire!

Voilà un petit cadeau.

Nous mettons à votre disoposition une fiche pour jouer à la bataille navale.

Telecharger (PDF, 0.08MB)

Imprimez-en deux pour deux joueurs/équipes.

Public : 6-11 ans

Objectif : amener les enfants à prononcer et à comprendre les questions, réviser en phrases les jours de la semaine et quelques noms de vêtements.

Vu l’âge des enfants, nous proposons de jouer à ce jeu non pas à deux joueurs, mais à deux équipes. Chacune a une grille avec une colonne « vêtements » et une ligne avec les jours de la semaine. Avant le début de la partie, les enfants « placent » leurs navires : ils cochent des cases pour situer leurs bateaux sur la grille. Ils gardent ce positionnement secret et cachent leur grille ! Puis l’un après l’autre, ils doivent retrouver la position des bateaux de l’adversaire en nommant une case. Pour le faire, ils doivent préciser p.ex. « Est-ce que lundi tu mets un bonnet ? ». S’ils tombent sur la bonne case, l’équipe adverse dit «Oui, lundi je mets un bonnet! ». Ils peuvent rejouer. Sinon, c’est au tour de l’adversaire. Le but du jeu est de trouver tous les navires de l’équipe adverse.

C’est un jeu très pratique pour réviser le contenu lexical et grammatical des cours en communication presque naturel.

Vous pouvez préparer vos propres fiches de la bataille navale selon vos objectifs, p.ex:

Vous auriez d’autres idées? Tout est possible à condition d’avoir un objectif linguistique derrière ?

Dans l’enseignement d’une langue étrangère il est capital de réviser le nouveau vocabulaire de façon non seulement systématique mais aussi créative et contextualisée.

C’est d’autant plus important que les cours ont souvent lieu une, maixmum deux fois par semaine, et les apprenants n’ont pas vraiment l’habitude de réviser tout seuls à la maison…

C’est pourquoi chaque enseignant devrait avoir sous la main quelques astuces universelles et faciles à réaliser pour amener son groupe à réviser en cours.

Une de ces astuces bien utiles est la mise en place de la boite à mots.

L’Idée est bien connue : le prof prépare de petits bouts de papiers sur lesquels soit lui soit les élèves noteront toutes les nouvelles expressions qui apparaitront en cours afin de les mettre ensuite dans une boite prévue à cet effet. Au fur et à mesure, la boite se remplira de mots, de structures et d’expressions auxquels on pourra revenir systématiquement pour en assurer la mémorisation.

Normalement, le travail avec la boite à mots devrait faire partie de la mise en train au début du cours ou/et d’une sorte de bilan à la fin.

Voici quelques pistes d’exploitation possibles:

Ces difféntes activités réalisées systématiquement permettront aux apprenants de réviser le nouveau vocabulaire mais aussi de le réemployer en contexte. L’essentiel c’est d’y recourir vraiment systématiquement. La boite à mots jouera son rôle si elle entre dans les habitudes de la classe et fait partie du rituel… C’est simple, ludique et surtout efficace !

Et vous, quelles sont vos astuces pour de petites révisions ?

Le plurisensoriel est très souvent évoqué dans le contexte de l’enseignement précoce. Mais de quoi s’agit-il au juste et pourquoi est-ce si important ?

L’enseignement plurisensoriel consiste à engager tous les sens des apprenants lors d’un cours : la vue, l’ouie, le toucher, l’odorat et le goût.

Mais la vue et l’ouie ne sont-ils pas naturellement stimulés pendant un cours – me demanderez-vous? Bien sûr que oui. Ce qui est intéressant, c’est de se poser la question de comment les mettre au service de l’apprentissage de manière plus ciblée.

Nous proposons alors de partir de ce simple fait que les enfants retiennent mieux dès que l’on focalise leur attention, notamment par l’effet de surprise. D’où l’importance d’utiliser pendant nos cours des objets et accessoires différents que l’on sortira de notre sac magique sans que les enfants s’y attendent… Un jouet, une peluche qui parle vont susciter de l’ethousiasme, bien sûr. Mais pas seulement – les enfants seront tout autant émerveillés par un simple bâton, une cuillère, une chaussette, une culotte, de l’eau, une banane, un peu de sel, du sable… Des banalités, me direz-vous… Et bien, pas vraiment en classe de langue et dans les mains des mascottes qui s’en servent comme s’ils ne faisaient que cela toute leur vie… C’est exactement cette intervention du réel, par le biais d’objets familiers, dans le monde de l’imaginaire et du jeu que les petits élèves adorent. Excités et surpris, ils seront alors beacoup plus réceptifs et retiendront plus facilement les structures énoncées lors de ces activités « par objet ». Si de plus nous y ajoutons une chanson accrocheuse, une devinette (qu’est-ce que cela peut être ? Touche et devine !), une carte de travail sur laquelle on collera du sucre ou du sel que nous venons de goûter…. Ecouter, deviner, observer, c’est déjà intéressant, mais si on peut encore toucher, sentir, coller, goûter et même manger – c’est génial !  Vous êtes sûrs de donner un cours inoubliable J dont ils se souviendront même inconsciemment, longtemps après.

Qui plus est – et là c’est vraiment du bonheur pour le  prof – les activités plurisensorielles sont vraiment très simples à mettre en place. Un brin d’imagination et de créativité, cela suffit.

Elles peuvent également servir de pont vers une autre activité ou un moment de resaisissement quand on voit que les enfants sont sur le point de se déconcentrer… Nous sortons alors une boite mystérieuse avec une surprise dedans… On l’agite tout en disant «  J’entends quelque chose… qu’est-ce que cela peut être ? » Chaque enfant agitera la boite à son tour… Il est fort probable qu’ils émettront alors plein d’hypothèses sur le contenu. Ça y est, on a gagné le pari, l’attention des enfants est à nouveau à son sommet. Nous ouvrons alors la boite et continuons le cours autour de l’objet que l’on vient de sortir.

Il  nous permet en fait de rebondir sur une nouvelle scène ou une nouvelle activité. Par exemple : des paillettes colorées peuvent servir à décorer des « vêtements » (les dessins de vêtements). Nous réviserons alors les couleurs, les vêtements, les structures : « c’est beau/ c’est laid, donne-moi, je colle ». Des pâtes nous introduiront dans la thématique de la cuisine et on va « faire de la soupe » avec. Du sel, on en collera sur le dessin des frites après avoir constaté à l’unanimité, en goûtant, que le sel est bien salé… Et que diriez-vous d’une chaussette mouillée et d’une chaussette sèche ? Nous on dit : parfait, que de l’amusement qui va nous mener, en plus, vers une petite scène où Sophie sera fâchée car ses chaussettes sont bien mouillées et elle a froid…

La preuve que cela marche ? Regardez cette petite vidéo dans laquelle vous entendrez une de nos chansons faisant appel aux sens : « J’entends ». Observez bien les réactions des enfants…

Et vous, quelles sont vos idées pour mettre en valeur des objets en cours de fle précoce ? N’hésitez pas à nous en faire part !

La Méthode Les Petits Français est connue entre autre pour ses 71 chansons d’auteur composées de phrases communicatives qui mettent à la disposition des enfants des structures toutes faites et utiles pour la communication de tous les jours.

Nous n’oublions pas pour autant le patrimoine français… « J’ai un gros nez rouge » c’est la chanson que vous retrouverez dans la plupart des manuels de français précoce. Et bien, nous l’avons adaptée nous aussi, même si les enfants risquent de ne pas avoir beaucoup d’occasions de dire «  J’ai un gros nez rouge, un trait sous les yeux… ». Cependant, d’abord, c’est une chanson connue de tous les petits francophones, et ensuite – elle se prête très bien au jeu… Or, s’il y a une chose que les enfants prennent vraiment au sérieux, c’est justement le jeu… Tout ce qui nous permet de bien nous amuser en cours est alors le bienvenu.

Et si nous introduisons en même temps quelques noms de vêtements et le verbe « je saute » – c’est  tant mieux !

Alors, comment cela se passe-t-il chez nous? La brebis Sophie, enthousiaste et un peu impatiente comme toujours, et son ami le Chien Julien ont l’idée d’appendre avec les enfants une chanson traditionnelle en utilisant quelques accessoires. Heureusement qu’Emilia est là J Emilia est une de nos premières franchisées. Regardez comment elle joue avec les enfants autour de la chanson «  J’ai un gros nez rouge ».

Et d’après vous, quelles structures sont utiles quand on enseigne à de petits enfants? Que devrait-on faire apprendre en priorité ?

N’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez !

Regardez 6 premières minutes du film :

J’ai retrouvé une vidéo qui a été enregistrée il y a à peu près 6 ans..

Ça fait longtemps, décidément… J’ai une coupe de cheveux bizarre mais c’est vraiment moi !
Je me suis bien amusée en regardant ce petit film… La caméra semble trembler dans la main du caméraman, la prononciation de la prof – donc la mienne – est loin d’être parfaite. Et pourtant, je faisais de mon mieux car c’était l’un de tout premiers enregistrements…
Le cours commence par un voyage rituel en France, des chansons rituelles s’enchainent – au début le cours se passe alors sans imprévu même si je suis un peu intimidée (ou c’est juste moi qui le vois ?), les enfants sont un peu agités…

Et soudain… quand je sors les mascottes il s’avère que la brebis Sophie n’a plus d’oeil! Les enfants sont impressionnés et moi – je fais mine de rien. J’improvise et j’introduis aussitôt une structure que je n’avais pas du tout prévu de travailler : « Aie, j’ai mal à l’oeil ! »
C’est ainsi que – à la question rituelle « Bonjour, salut, comment ça va… » Sophie répond pour une fois : « Ca ne va pas, j’ai mal à l’oeil »…. Elle ne peut pas répondre autrement puisque tout le monde le voit, et les enfants ne sont pas dupes !

Je prends alors le chien Julien pour vérifer si tout va bien pour lui… Ouf, tout est à sa place ! Comme si rien ne s’est passé, je continue le cours. J’ai prévu de réviser la chanson « J’ai soif, je voudrais de l’eau » tout en mettant en place une petite activité plurisensorielle… Or, j’ai mis quelque part une bouteille de jus d’orange et je ne la retrouve plus… Je cherche par ci par là et je finis par… chanter sans cet accessoire pourtant soigneusement préparé.

A aucun moment je n’interromps le cours, tout se déroule comme si c’était prévu ainsi…
Les cours ne se passent pas toujours comme nous le souhaiterions. C’est même rare ! L’essentiel c’est de ne jamais rien laisser voir car ce n’est que nous qui le savons…et de retourner la situation à notre « profit ».

Prenons un exemple : que faire si nous avons oublié d’éteindre le portable et il sonne au milieu du cours ? Les enfants et les parents sont là et nous regardent fixement… Et bien, on n’a qu’à décrocher comme si de rien n’était et dire : « Anne ? Elle est là ! Antoine ? Il est là ! Non, Marie n’est pas là ! Oui, oui, ils sont tous très sages. Oui oui je leur dirai!” Entre-temps on éteint le téléphone et on explique aux enfants : „C’était le Père Noel! Il m’a demandé si vous étiez sages…”.

Un autre cas de figure : un enfant boude et nous tourne le dos. On peut s’énerver, on peut l’ignorer. Mais on peut aussi – et c’est ce que je vous recommande – profiter de la situation qui se présente. On va alors rejouer une situation similaire avec les mascottes : la Brebis Sophie se fâche et tourne le dos à Julien. Le Chien est triste… On chante avec les enfants en s’adressant à Sophie : „Sophie, Sophie, ne te fâche pas ! ». Et pour que les enfants mémorisent encore mieux la structure, on joue une scène où les élèves s’adressent à l’enfant qui boude et / ou aux autres, à tour de rôle : « Pierre/Benoit ne te fâche pas, s’il te plait. Viens jouer avec nous ! ». Voilà comment nous avons retourné un problème initial en notre faveur. Et surtout en faveur des enfants qui ont appris une structure utile sans stigmatiser le comportement de l’enfant à l’origine du petit couac.

Et vous, connaissez-vous de telles situations imprévues qui „perturbent” le cours? Comment vous débrouillez-vous avec ? Ecrivez-nous!

Agata Szumska-Sokołowska